L’investissement participatif, comment ça marche ?

investir capital start-upInvestir dans une start-up permet de diversifier son épargne et, selon les cas, d’obtenir des avantages fiscaux. Le crowfunding fonctionne sur une basse relativement simple : il s’agit d’investir de l’argent dans une entreprise à laquelle on croit.

Si les motivations pour investir peuvent être nombreuses et propres à chacun, le crowdfunding représente une opportunité pour faire fluctuer une partie de ses économies. Mais il est nécessaire de bien s’informer avec de placer son argent. Il n’existe aucun calcul spécifique ou précis pour connaître à l’avance le taux de rendement d’un investissement, mais seulement des astuces et conseils pour éviter les erreurs. Car l’investissement est aussi un placement risqué.

Les questions à se poser avant d’investir dans une start-up

questions avant investissement start-upLa première chose à savoir avant d’investir dans une start-up est d’avoir conscience des risques de perte partielle ou totale de son investissement. Ainsi, il est fondamental de pouvoir absorber ces risques en n’investissant qu’une partie de son patrimoine (nous vous conseillons d’investir un maximum de 10% de votre capacité d’épargne annuelle).

Les astuces pour préparer son investissement en crowdfunding

Comme mentionné précédemment, l’investissement dans une start-up doit se penser sur le long terme. Par conséquent, il est nécessaire de comprendre un certain nombre d’aspects sur lesquels vous baser pour savoir dans quelle(s) start-up(s) vous souhaitez devenir actionnaire. Ces observations pour permettrons de rationnaliser votre investissement, d’évaluer la fiabilité et le potentiel de développement de l’entreprise ainsi que d’anticiper sa valeur ajoutée vis-à-vis de ses cibles.

  • La presse économique, vecteur de bons conseils : la presse économique peut-être un excellent indicateur pour dénicher les tendances actuelles, que cela soit au niveau sectoriel (food tech ; health tech, etc.) ou entrepreneurial. De plus, de nombreuses sources proposent des classements trimestriels ou annuels des start-ups en fort développement, tes que Forbes ou Challenges.
  • Intéressez-vous également aux concours et prix qui récompensent les meilleures start-ups (en termes d’innovations, de croissance, de management) à l’image des Start-Ups Awards, qui est une cérémonie de remises de prix internationale.
  • L’importance du business model : soyez attentif au business model que propose l’entreprise. N’hésitez pas à en identifier les failles (qui sont des indicateurs de risque), telles que des chiffres de croissance trop optimistes ou une pénétration de marché trop ambitieuse.
  • Renseignez-vous sur le plan marketing de la start-up, afin d’observer la maturité, la capacité de gestion et d’anticipation de l’entreprise vis-à-vis de la commercialisation de ses produits. Il est également nécessaire de savoir comment seront investis les fonds reçus et comment ceux-ci s’intègrent à la stratégie de développement de l’entreprise.
  • Les risques partagés : lors de votre étude du business model, n’hésitez pas à porter votre attention sur la constitution du capital de l’entreprise, et notamment sur les parts que possède le dirigeant. En effet, il est rassurant d’observer que le porteur de projet a investi personnellement (ou avec son équipe) et que les risques financiers sont ainsi partagés.
  • L’analyse de la répartition des soutiens (associés, partenaires, soutiens financiers) et de leur poids vous donnera des indices sur la confiance que vous pouvez accorder au projet.
  • La rencontre : rencontrer l’entrepreneur (lors d’une présentation formelle ou dans un cadre informel) pourra vous aiguiller sur sa capacité à leader son projet et à manager son équipe. Ainsi, il peut être rassurant de connaître son parcours professionnel (réussite et échecs), ses motivations et ses connaissances techniques.
  • Si cela est possible, n’hésitez pas à échanger avec des membres de l’équipe, qui vous donneront un aperçu en interne de la structure dans laquelle vous souhaitez investir.

L’équilibre de votre portefeuille

Il est important d’avoir conscience de l’illiquidité (ou indisponibilité) de son investissement et de l’impossibilité de revendre ses actions en cas besoin. De même, il est largement préférable de diversifier son risque, en investissant de petites sommes sur de multiples projets plutôt qu’une somme plus importante sur un projet unique. Cela vous permettra, en cas de perte en capital, de minimiser celle-ci.

Les conditions de sortie du capital (ou de la vente de vos action)

Les conditions de sortie du capital (qui correspondent à la vente de vos actions) se trouvent formalisées dans le pacte d’actionnaires propre à chaque opération. Voici quelques-unes des possibilités de revente de vos actions :

  • Introduction en bourse de la société : il s’agit de la solution la plus avantageuse pour une sortie du capital. Lorsque la société s’introduit sur le marché boursier et augmente sa valorisation, elle génère de nouvelles liquidités pour les titres des actionnaires ainsi qu’une potentielle plus-value en cas de revente.
  • Cession du capital à un repreneur : il s’agit du mode cession le plus courant pour les jeunes entreprises, et entraîne le rachat de vos actions par une autre société, par exemple lors d’une fusion acquisition. Une plus-value peut alors être réalisée grâce à la « prime de contrôle aux actionnaires » versée par l’acquéreur aux détenteurs de titres financiers.
  • Le rachat des parts par l’entrepreneur : l’entrepreneur a la possibilité, s’il le souhaite, de racheter les titres financiers de ses investisseurs. Même si ce cas est rare et représente un risque élevé pour l’entrepreneur, ce rachat peut être destiné à augmenter le pouvoir de décision de celui-ci et à obtenir la mainmise sur sa société.

Au pays des licornes

La France est l’un des pionniers européens de l’investissement en capital, avec une croissance soutenue depuis sa création en 2014. En parallèle des TGE (très grandes entreprises) ou autres multinationales, les start-ups constituent l’un des centres névralgiques de l’économie française. Il existe notamment trois licornes « made in France », ces start-ups « en or » extrêmement rentables et valorisées plus de 1 milliards de dollars.

Il s’agit d’OVH, entreprise de cloud computing actuellement estimée à 1,1md$ (milliards de dollars) ; de Blablacar, site et application de covoiturage, actuellement estimée à 1,6md$ et Criteo, service de reciblage publicitaire (retargeting) sur internet, dont la capitalisation représente plus de 2,5mds$. S’il demeure impossible de savoir quelles start-ups, à l’avenir, feront partie de ce « cercle des licornes », il ne tient qu’à vous d’essayer l’investissement participatif !

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